Les plantes médicinales de Doña Marcela - The medicinal plants of Doña Marcela
Femme maya de 44 ans, Doña Marcela Cuxulic Tun vit dans la communauté maya de Cipresales au Guatemala, dans le département de Sololá.
Avec ses 8 enfants, un fils et sept filles, sa petite maison très modeste est entourée de quelques parcelles agricoles. La superfecie octroyée par le gouvernement est minime mais elle permet à Marcela d’essayer de subvenir à ses besoins.
En langue cakchiquel, une des 71 langues mayas, elle m’explique: “Mon nouveau projet est la culture de plantes médicinales pour développer quelques revenus supplémentaires pour ma famille et être autonome en termes de soins de santé, impayables pour moi. Mon idée est de connaître les différentes vertus des plantes pour soigner telle ou telle maladie et surtout, soigner ma famille de manière naturelle, sans utiliser de produits chimiques. Je me rends aussi régulièrement au marché pour vendre mes surplus.”
Sa maman, Ana Maria, a 70 ans. Malheureusement, les plantes de sa fille ne semble pas pouvoir contrer le cancer du cou qui la ronge.
Comme pour tous les Mayas dans ce pays, les discriminations et la pauvreté sont encore d’actualité. C’est pourquoi, Marcela a à coeur de transmettre son savoir agroécologique à ses enfants.
44-year-old Mayan woman, Doña Marcela Cuxulic Tun lives in the Maya community of Cipresales, Guatemala, in the department of Sololá.
With her 8 children, a son and seven daughters, her very modest little house is surrounded by a few agricultural parcels. The area granted by the government is minimal but it allows Marcela to try to provide for her needs.
In the cakchiquel language, one of the 71 Mayan languages, she explains to me: "My new project is the cultivation of medicinal plants to develop some extra income for my family and to be autonomous in terms of health care, unaffordable for me. My idea is to know the different virtues of the plants to cure this or that disease and especially, to look after my family in a natural way, without using chemicals. I also go to the market regularly to sell my surpluses."
His mother, Ana Maria, is 70 years old. Unfortunately, her daughter's plants do not seem to be able to cure the cancer of the neck that gnaws at her.
As with all Mayas in this country, discrimination and poverty are still relevant. This is why Marcela is eager to pass on her agroecological knowledge to her children.