Les peuples autochtones du Canada - The indigenous people of Canada

Le Pow-Wow de la communauté Kahnawake

Bonjour, Shé:kon,

Au Québec, on retrouve 11 nations autochtones. Tout près de Montréal, il y a la communauté de Kahnawà:ke, appartenant à la Nation Kanien’kehá:ka (Mohawk). Malgré leur proximité avec la métropole, ils ont su préserver leur langue et leur culture.

À noter que la communauté Kahnawà:ke et les communautés inuites sont majoritairement anglophones. Elles ont leur propre langue.

Cette communauté est intéressante car leur territoire est de plus en plus compressé par le développement de la ville. 

« Kahnawake » signifie « le village par les rapides » (allusion aux rapides du fleuve Saint-Laurent). C’est un peuple très protecteur. C’est sans doute la communauté la plus urbanisée. On compte 10 000 résidents encore aujourd’hui. Dans les années 1700, leurs terres s’étendaient de New-York à Montréal. Aujourd’hui, ils ne possèdent plus que 10 000 hectares de terres. 

J'y ai passé le week-end, une occasion unique de découvrir leurs traditions, leurs danses, leurs habits traditionnels (regalia) et bien plus encore.

Le thème de ce Pow-Wow de la communauté Kahnawake était « Renouveler nos esprits grâce au pouvoir du tambour ». Marqué par des danses, des chants, des tambours, des regalia, de la cuisine et de l’art traditionnel, le Pow-Wow est un événement culturel profondément ancré dans les coutumes autochtones. Ces célébrations grandioses, qui totalisent plus d’une trentaine d’événements à travers le Québec chaque année, nous invitent à nous laisser emporter par le rythme. C’est un déluge de couleurs, de pas de danse rythmés et de tambours vibrants. C’est une célébration.

Le regalia n’est pas un costume, mais un habit traditionnel. Conçu à la main, cet ensemble, souvent orné de broderies, de perles et de plumes, a une signification spirituelle. Il est interdit de toucher le regalia  et les tambours sans permission.

The Pow-Wow of the Kahnawake community

Hello, Shé:kon,

In Quebec, there are 11 Indigenous nations. Very close to Montreal is the community of Kahnawà:ke, belonging to the Kanien’kehá:ka (Mohawk) Nation. Despite their proximity to the metropolis, they have managed to preserve their language and culture.

It should be noted that Kahnawà:ke community and the Inuit communities are predominantly English-speaking. They have their own language.

This community is interesting because their territory is increasingly compressed by the city's development.

"Kahnawake" means "the village by the rapids" (a reference to the rapids of the St. Lawrence River). They are a very protective people. It is undoubtedly the most urbanized community. There are still 10,000 residents today. In the 1700s, their lands stretched from New York to Montreal. Today, they own only 10,000 hectares of land. 

I spent the weekend there, a unique opportunity to discover their traditions, dances, traditional clothes (regalia), and more. 

The theme of this Kahnawake Pow-Wow was « Renewing our spirits through the power of the drum ». Marked with dances, songs, drums, regalia, cuisine and traditional art, the Pow-Wow is a cultural event deeply rooted in Indigenous customs. These grandiose celebrations, which total more than thirty events across the Quebec province each year, invite us to let ourselves be carried away by the rhythm. It’s a flood of colours, rhythmic dance steps, and vibrating drums. It’s a celebration. 

Regalia is not a costume but a form of traditional dress. Designed by hand, this outfit, often adorned with embroidery, beads, and feathers, has a spiritual meaning. Regalia and drums must not be touched without permission. 

Winnipeg - Manitoba - Inuit culture

Terre sacrée - Sacred Earth

Le tatouage nous permet d’être reliées à notre culture inuite, à notre communauté et à nos ancêtres, et aussi à notre terre et à notre environnement. Il était interdit par les colonialistes. Nous appartenons à une culture orale. Nous avons 32 dialectes. Nous avons survécu à des températures extrêmes. Nous sommes des survivants. Nous sous sommes constamment adaptés. Le rôle des femmes est primordial dans notre culture et nous sommes toutes très liées.

Nous voulons que nos voix soient entendues. Nous sommes tous égaux dans ce monde. Nous sommes ici encore pour longtemps et nous ne partirons pas. Il faudra toujours compter sur nous et avec beaucoup de respect.

Tattoos allow us to connect to our Inuit culture, to our community and our ancestors, and also to our land and our environment. It was forbidden by the colonialists. We belong to an oral culture. We have 32 dialects. We have survived extreme temperatures. We are survivors. We have constantly adapted. The role of women is essential in our culture, and we are all very connected.

We want our voices to be heard. We are all equal in this world. We are here for the long haul, and we will not leave. We must always be counted on, and with great respect.

Christina Ekidlak

Sarah Qavvik

Victoria Nirlungayuk

C’est le même tatouage que celui de ma grand-mère - It is the same tattoo as my grandmother.

Oleekie Sanertanut

Le Qulliq est une lampe à huile en stéatite, généralement en forme de demi-lune. Le Taqqut est le bâtonnet servant à entretenir la flamme. Il était offert à l'épouse par son mari, symbolisant sa fonction de gardienne de la flamme familiale. La mèche est en coton arctique, mélangé à de l'huile de phoque pour maintenir la flamme. Aujourd'hui, dans le Sud, on utilise des alternatives, plus accessibles : des quenouilles ou des joncs peuvent remplacer le coton arctique, et de l'huile de Crisco ou de colza remplace l'huile de phoque.

Le rôle de gardien de la flamme symbolise les porteurs de vie, utilisés pour prendre soin des familles. Les bébés naissent sous la lumière et la chaleur depuis de nombreuses années. Traditionnellement, c'est la femme qui s'en occupe, car elle est considérée comme la gardienne de la flamme du foyer.

Le Qulliq est important car il était vital pour la survie, pour apporter lumière et chaleur dans les maisons, faire fondre la neige, sécher les vêtements et réchauffer les aliments. Aujourd'hui, il est utilisé pour ouvrir des cérémonies afin d'apporter lumière et chaleur, gardant la flamme vivante nous rappelle les générations passées et partageant cela avec les générations futures.

The Qulliq is an oil lamp made from soap stone, typically in a half-moon shape, the Taqqut is the stick used to help maintain the flame, this was gifted to the wife from the husband which symbolized that she is the flame keeper of the family. Arctic cotton is used for the wick which is mixed with seal oil to help maintain the burn of the flame. Today in the South they may use alternatives due to accessibility, Cattail/Bulrush plants can use used in place of Arctic Cotton and Crisco or Canola oil in place of seal oil.

 The role of the flame keeper signifies life carriers, used to take care of families, babies have been born under the light and warmth for many years. Traditionally tended to by the woman as they are considered the flame keeper of the home.

 The Qulliq holds significance as it was vital for survival, to bring light and warmth into homes, melted snow, dried clothing and heated food. Today, it is used to open ceremonies to bring in light and warmth, keeping the flame alive reminds us of past generations and sharing that with the future generations.